• TUMO: la Belgique pourrait-elle s’inspirer de l’innovation arménienne?
  • TUMO: la Belgique pourrait-elle s’inspirer de l’innovation arménienne?
  • TUMO: la Belgique pourrait-elle s’inspirer de l’innovation arménienne?
  • TUMO: la Belgique pourrait-elle s’inspirer de l’innovation arménienne?

TUMO: la Belgique pourrait-elle s’inspirer de l’innovation arménienne?

11 April 2018

A l’initiative du député Bruxellois André du Bus et en collaboration avec la Fédération Euro-Arménienne et l’UGAB Europe, Korioun Khatchadourian, représentant de TUMO Center for Creative Technologies s’est rendu à Bruxelles, le mardi 27 mars 2018, afin de présenter les méthodes pionnières dans le domaine de l’éducation aux nouvelles technologies développées par TUMO.

Né en Arménie, TUMO a pour but d’initier les adolescents aux technologies créatives et de stimuler les vocations en offrant une formation extra-scolaire gratuite aux 12-18 ans. Cette formation s’appuie sur des programmes pédagogiques personnalisés, à l’intersection des arts et des nouvelles technologies. Il existe à ce jour 4 centres TUMO dont celui que dirige K. Khatchadourian à Stepanakert, dans la capitale de l’Artsakh (ou Nagorno-Karabakh), cet état enclavé et non-reconnu contigu à l’Arménie. Ces quatre centres comptent actuellement 14000 étudiants actifs, dont 10 000 fréquentent le centre TUMO de Yerevan. Les dirigeants de TUMO prévoient d’ouvrir de nombreux autres centres en Arménie dans un avenir proche. Trois nouveaux centres vont également ouvrir leurs portes à l’étranger, à Paris, Moscou et Beyrouth.

Lors de sa visite à Bruxelles, K. Khatchadourian a eu l’opportunité de rencontrer le directeur du centre MolenGeek, basé à Molenbeek, qui a pour vocation d’initier gratuitement les jeunes de plus de 18 ans à l’apprentissage du numérique.

Le directeur du centre TUMO de Stepanakert a ensuite participé en tant qu’intervenant au colloque, organisé par le groupe CDH au Parlement Francophone Bruxellois, intitulé “La révolution numérique : tous inclus ?”. « Prenant appui sur le constat suivant lequel le champs de l’innovation ne peut se déployer qu’en intégrant une dimension artistique et une dimension technologique, les programmes TUMO s’adressent aux jeunes en intégrant ces deux dimensions. C’est un des éléments fondamentaux du succès de TUMO auprès des jeunes » a-t-il-expliqué en présentant les activités de TUMO au public, composé d’un nombre important de personnalités politiques et de plusieurs acteurs belges du monde de l’éducation et de la formation aux nouvelles technologies.

A l’issue du colloque, K. Khatchadourian a participé à un déjeuner de travail avec des députés du Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles et des représentants du secteur éducatif belge qui ont fait preuve d’un grand intérêt pour la manière dont TUMO combinait technologie, créativité et autonomie.

Le directeur du centre TUMO de Stepanakert a également rencontré M. Laurent de Briey, chef de Cabinet au ministère de l’éducation de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB).

Pour le député bruxellois André du Bus, cette visite de TUMO à Bruxelles était un pari. “TUMO ne peut théoriquement laisser insensible les acteurs de l’éducation, de la formation et de l’insertion professionnelle. Mais comment vont-ils réagir face à un projet très largement étranger puisque développé dans un pays, l’Arménie, considéré plutôt comme en phase de développement”, précise-t-il avant d’ajouter: “les réactions furent unanimes quant au caractère novateur de TUMO – il n’existe rien de comparable chez nous – et pertinent – une belle intégration des pédagogies innovantes pour former les adultes du monde du XXIème siècle».

facebooktwitterpinterest